C’est complètement par hasard que nous découvrons le temple de Wat Muang à Ang Thong.

Il y a 300 ans, un temple été érigé ici. Mais l’armée birmane venue mettre fin à Ayutthaya en 1787, a également détruit de nombreux temples aux alentours. Y compris celui du village de Ang Thong.

En 1984, le moine Phra Kru Vibul Arjarakhun vint s’installer dans la petite ville qui était complètement abandonnée. Et il décida de construire un nouveau temple pour redonner vie à Ang Thong.

Derrière le temple, nous découvrons un bâtiment magnifiquement décoré de petits carreaux de miroir à l’extérieur. L’intérieur ressemble à une véritable galerie de glaces. Des miroirs du sol au plafond. À l’intérieur de ce lieu se trouve le corps momifié du moine Phra Kru Vibul Arjarakhun.

En sortant, nous apercevons l’immense statue de Bouddha de 92m de haut et 63m de large. C’est la plus haute statue de Thaïlande. Elle a été construite en l’honneur du roi Rama IX. La première pierre fut posée en 1991 et il aura fallut 16 années pour terminer ce géant. Ce Bouddha est assis dans la position de Mara Vichai, l’une des positions les plus courantes. Une petite estrade est installée au pied de la statue permettant de toucher le bout de ses doigts.

À quelques pas de là, il y a des saynètes de l’histoire du bouddhisme. D’un côté, il y a celles représentant l’enfer. Cela donne des scènes sanguinolantes , une allégorie du martyr des pécheurs. C’est hyper violent et très sanglant… Les familles Thaï viennent ici avec leurs enfants et voient dans ces saynètes une forme de pédagogie pour bien se comporter et faire de bonnes actions afin d’éloigner le mauvais sort.

De l’autre côté, on trouve des scènes de la vie de Bouddha (le Ramakien), mais aussi de la guerre entre les Thaï et les Birmans. Pour finir, nous trouvons une zone dédiée à la mythologie avec des scènes relatant l’épopée du roi singe, mais aussi des statues de moines dans des positions plutôt drôles.

Nous revenons dormir sur le spot d’Ayutthaya pour la nuit, car nous avons trop trainé… En arrivant, nous avons la surprise d’y voir les copains Cowabunga. Les enfants sont super contents de se retrouver pour jouer. Et nous aussi les adultes, pour discuter.

Le lendemain matin, nous reprenons la route après un temps d’école. Mais, cela ne se passe pas comme prévu …

Nous roulons tranquillement quand, tout à coup, nous entendons un gros bruit. On regarde par la fenêtre, on ne voit rien, et je ne sens pas de changement dans la direction. Alors, on continue d’avancer jusqu’à la prochaine station service (environ 15km).

Et là, on le voit. Ce pneu arrière gauche complètement à plat ! Bon, cela ne nous était pas encore arrivé en 4 ans et demi de vie nomade… Il nous fallait bien une première !

Alors, Yannick commence à sortir tout ce qu’il faut et à soulever Ookami. Sauf que le cric casse… Heureusement, il y a un petit garagiste spécialisé dans les pneus (en fait, il ne fait que cela). Yannick va le voir pour lui expliquer la situation. Et il vient nous aider avec son énorme cric.

Yannick change la roue et le monsieur regarde le pneu. Il nous dit qu’il peut nous le réparer. C’est parti. Et 15 minutes plus tard et une rustine posée (oui, oui, une rustine), le pneu est remonté et remis sous Ookami pour nous servir de roue de secours (en croisant les doigts pour ne pas en avoir besoin à nouveau).
Voilà voilà… Ça, c’est fait !

De mon côté, j’ai préparé le déjeuner, les enfants ont mangé, et nous avons échanger quelques mots avec des Thaï venus nous voir pour s’assurer que tout aller bien pour nous (ils sont vraiment adorables !).

Après le déjeuner, et un bon café, nous reprenons alors la route en direction de notre spot. Et au détour d’une petite route, nous croisons un superbe champ de tournesols. Évidemment, nous nous arrêtons pour prendre un bon bain floral et faire de chouettes photos. La propriétaire nous laisse même faire quelques images avec le drone ! Décidément, j’adore vraiment ces fleurs !!!

Nous arrivons en fin de journée sur les bords du lac Pasat Chonsalit. Et décidons alors de rester ici pour deux nuits. Nous passons la journée de jeudi à travailler. Et nous profitons d’un superbe coucher de soleil.
Vendredi matin, après l’école, nous allons dans la ville la plus proche pour aller faire quelques courses. Ensuite, nous décidons de revenir sur les bords du lac en prévoyant d’y rester le week-end.

Samedi matin, nous nous levons en même temps que le soleil. Mais dans la matinée, le vent se met à souffler fort. Très fort. Alors, nous décidons de quitter le lac et de trouver un autre spot plus à l’abri du vent…