Dans cet article, nous allons vous parler de notre premier shipping. Et c’est entre l’Inde et la Malaisie qu’il va se faire. L’Inde … Un bon choix ? Pas vraiment, et vous allez comprendre pourquoi.

Yannick est donc seul à s’occuper de ces démarches qui vont lui faire vivre les montagnes russes des émotions. Mais avant, il va passer le week-end chez Murthy, histoire de faire le plein de bonnes énergie !

Pour ce faire, je laisse la parole à Yannick …

Jour 1 (Lundi — 4 jours de visa restants) — Rendez-vous 10h30 pour l’inspection douanière.

“Rendez-vous lundi 10h30 pour l’inspection dounaière”

C’est avec ces mots résonnants dans mon esprit que je prends la direction du nord de Chennai.

Il est 8h, l’heure idéale pour traverser cette ville de 5 millions d’habitants. Une ville de taille moyenne pour l’Inde, mais pour moi qui n’ai pas l’habitude de conduire, c’est un bon moment de pression. L’avantage, c’est que le matin la circulation est fluide ! Mais comme dans toutes les villes indiennes, ce que je redoute le plus, ce sont les motos et les tuktuks. Leur sale manie de débouler sans crier gare m’exaspère et je dois donc redoubler de vigilance !

J’entreprends de m’arrêter près d’une église catholique, en comptant sur la charité chrétienne pour me permettre de rester à l’abri du soleil et surtout de la foule. Cela me laisse le temps qu’on me donne la localisation des bureaux auxquels je dois me rendre.

Mais comme rien ne se passe jamais comme on le prévoit, surtout ici, je me retrouve rapidement dans des rues très étroites où il me semble que l’ensemble des motos de la ville vient de se rassembler. Pour rajouter à cela, les arbres aux branches basses semblent vouloir me barrer la route. Enfin surtout en avoir après les tentes. Moment d’attention extrême, s’en suit un moment de tension (je laisse tomber le « a »), car au milieu des klaxons, des cris et des motos toujours plus nombreuses, je sens l’angoisse monter.

Là, je me souviens de ces mots glissés entre Sylviana et moi : « ne jamais prendre les petites rues, on sait que ça ne se passe jamais aisément ! »

Bon, de toute façon je n’ai pas le choix. Donc j’avance, me souvenant que si j’y vais doucement, je ne leur laisse pas le choix que de me laisser passer. Je reste beaucoup plus gros qu’eux.

Après une grosse suée, me voilà arrivé non loin des bureaux des douanes. (J’ai laissé tomber l’église, car impossible à atteindre avec notre monture). J’attends un moment, l’idéal pour prendre un peu l’air et relancer mon contact pour avoir l’adresse précise.

Retour de message : l’adresse est au nord de la ville, mais en dehors… Toute cette route au cœur de la ville était donc inutile… au moins j’aurai relevé le challenge !

Contrarié, j’ai sale caractère quand je suis stressé, je reprends la route et entreprends de trouver une station pour reprendre un peu de carburant. En effet, pour prendre le bateau, notre véhicule est censé être vidé de tous ses fluides (j’en reparle plus bas). Je suis donc sur la réserve depuis 20 bons kilomètres, ce qui rajoute un peu à la pression. Imaginez la panne sèche en plein sur une route en Inde… je m’en délecte d’avance !

Bon, bien entendu, trouver du carburant en Inde et aussi simple que d’y trouver à manger. Il y a des stations-service partout ! Je reprends donc 5 litres et c’est reparti. Direction un centre commercial pour trouver à manger et profiter de la clim le temps qu’on me dise que c’est bon pour la douane.

Mais 500 mètres après être sorti de la station, un tuktuk déboule de derrière une file de stationnements et casse la coque du rétroviseur. Non content de lui, il m’engueule (je n’ai pas d’autre mot) en me demandant pourquoi je suis là. Je garde du mieux que je peux mon sang froid. Ceux qui me connaissent savent que c’est une épreuve pour moi ! Je lui explique, en « parlant fort », que je suis sur ma voie, avec un bus et 3 motos à droite (on roule à gauche ici pour rappel), donc que je n’avais pas de moyen de l’éviter, mais qu’aussi il aurait quand même pu regarder avant de sortir, car ce n’est pas lui qui va me repayer mon rétro.

La teneur de l’échange est sensiblement celle-ci, mais il ne m’en voudra pas, il ne comprend pas la langue française fleurie. Mais s’il a été attentif, il aura appris plein de mots !

Me voilà donc dans un état de stress palpable, j’ai chaud et le flot de véhicules et forcément intense. Je reprends la route direction ma pause méridienne.

Arrivé au centre commercial, j’en ai les jambes encore un peu fébriles. Mais la clim du lieu me fait du bien, je me détends. Un dernier repas pas équilibré en Inde, direction Burger King. Leurs nombreux burgers « veg » sont tentants, j’en profite. Forcément, la moitié de la carte n’est pas disponible (cette journée n’est décidément pas la mienne !). Mais bon, c’est comme ça. Direction Starbucks ensuite, cela fait longtemps que je n’ai pas repris un café dans leur boutique. Je me lance pour un Mocha (que j’ai confondu avec Moka…), résultat j’ai un chocolat chaud… journée de mer.. !

Bon, c’est fini, cette journée ne sera pas la bonne je le sens. Un message de mon contact vient finir d’achever la journée, rendez-vous demain à 10h30. J’ai déjà entendu cette rengaine (la veille en fait !), mais bon, on s’habitue ici que rien ne se passe comme on l’attend.

Je ne me laisse pas abattre, je file vers le point de rendez-vous, comme ça j’aurai moins de route demain ! Arrivé à une petrol station, la première m’envoie balader (moins facile quand on est seul qu’en famille d’avoir la sympathie des gens !), mais la seconde me dit de me garer dans le terrain juste à côté. Nickel ! Ça va être plus sympa que dans la station. 2h plus tard, on me demande de bouger dans la station (ça m’aurait étonné qu’une chose cool arrive !), je vais donc dormir à 5m de la pompe avec un flot quasi continu de camions venant faire le plein.

Contrarié et fatigué de cette journée, je me couche sans manger.

Jour 2 (Mardi — 3 jours de visa restants) — Rendez-vous 10h30 pour l’inspection douanière (tiens, ça me rappelle quelque chose)

Le lendemain matin, je me réveille forcément tôt, l’esprit bombardé de questions quant à la préparation de ce rendez-vous avec les douanes.

En effet, pour avoir cette autorisation, il faut préparer correctement son véhicule : vider les réservoirs des carburants et huiles, moteur aussi par exemple. Je ne me vois cependant pas le vider, je ne souhaite pas risquer de le casser. Donc je me vois déjà en train d’expliquer pourquoi je ne le viderais pas, ni mes autres réservoirs, que je suis déjà sur la réserve pour le carburant et que c’est déjà bien ! Mais en me souvenant, qu’en tant que douanier, il a aussi le pouvoir de dire « non » et ainsi mettre un terme à notre projet avec le véhicule en Asie.

Mes amis me rejoignent à 10h30 pétantes pour le contrôle. On attend un peu, normal, on est en Inde ! Puis vers 11h on nous accompagne à un autre endroit dans un immense parc à conteneurs. On nous laisse dans un petit coin, à 1km de l’entrée, où l’officier des douanes va nous retrouver. Il vient de partir de Chennai et en a donc pour environs 2h à venir nous rejoindre.

Là nous voyons une quantité importante de personnes passer, mais ce ne sont que des curieux. Vers 14h, notre contact sur place vient nous voir (il était temps) pour nous dire que les douanes vont arriver dans 1h.

À 17h, les douaniers arrivent et « inspectent » les véhicules. En guise d’inspection, il s’agit surtout de nous poser quelques questions, dans un camping-car, 3 placards seront ouverts seulement. Et chez nous me demanderez-vous ? Le meilleur : il a ouvert les toilettes sèches ! Je lui ai dit rapidement, mais avec juste ce qu’il fallait de temps pour ne pas gâcher mon plaisir vicieux, qu’il ne voulait pas voir dedans, car c’était les toilettes. Petit rire diabolique intérieur, ça aura refait ma journée !

20 minutes après, tout est bon donc les voilà repartis. Ils vont donner l’autorisation, car pour eux et terminé. Super ! Donc on attend.

18h30, un autre groupe débarque, revérification, mais juste des plaques d’immatriculation et des numéros de châssis des camions. Tout va bien, et tout est ok pour eux aussi.

La journée se termine dans la joie et les rires, d’autant que c’est l’anniversaire d’un de mes compagnons d’aventure : Tuvshuu. Ce père de famille voyageur vient de Mongolie et voyage depuis 7 mois en camping-car, mais depuis bien longtemps autrement. C’est la 4e partie de son périple. Nous le fêterons avec des sandwichs et du Pepsi, on a vu mieux, mais cela ne gâche rien à notre bonne humeur.

Soucieux de laisser nos véhicules sur l’entrepôt seuls et pour éviter les heures de route en taxi inutilement, nous dormirons dedans ce soir, car demain on charge les conteneurs !

Jour 3 (Mercredi — 2 jours de visa restants) — Chargement du conteneur !

Réveil en même temps que le soleil, je profite de notre bouteille de gaz de secours pour nous faire chauffer un café, on grille du pain, on a aussi du miel, de la confiture, de la pâte à tartiner aux amandes… petit déjeuner de rois ! On regarde avec beaucoup de joie les 2 flat-rack qui vont recevoir nos véhicules. Ils ont été déposés ce matin, et on a hâte de les charger !

Nous attendons des nouvelles de notre contact pour savoir quand charger ! Mais nos nombreux messages resteront sans réponse tout au long de la journée. Il me reste un peu de nourriture, j’improvise donc un biryani aux œufs afin de tenir le midi. Mais l’après-midi se déroule comme la matinée : dans le calme apparent de l’entrepôt, entrecoupé du passage des tracteurs de levage de conteneurs gigantesques qui tournent en faisant grincer leurs courroies, ça fait un peu peur !

Des ouvriers passent pour voir l’ampleur de la tâche à accomplir, le lasher (celui qui sanglera les camions) passe aussi pour voir le matériel dont il aura besoin. Nous expliquons aux ouvriers qu’il n’est pas possible de soulever les véhicules avec un Fenwick, car cela abîmerait la carrosserie et l’arbre de transmission. Après avoir beaucoup répété, ils comprennent et nous chargerons donc en roulant (heureusement qu’on a encore l’huile moteur !). Il faudra donc monter les 60cm pour entrer dedans, il faut donc une rampe. On leur explique qu’ils auraient pu nous dire avant qu’ils n’avaient pas le matériel, cela nous aurait occupé de la construire pendant qu’on se tournait les pouces… sachant qu’eux n’ont aucune idée de comment faire !

Le soir je perds patience, je me fâche auprès de notre contact en lui expliquant que son comportement est inacceptable. Leur manque de communication est poussé à son paroxysme, si bien que nous ne savons pas ce que nous sommes censés faire ou attendre. Là, ils se mettent à rire en me voyant m’énerver.

On voit par la même occasion qu’ils déplacent, aussi discrètement qu’ils peuvent, leurs motos de l’autre côté des conteneurs afin de pouvoir filer discrètement.

Un de mes compagnons leur explique de bien rigoler, mais qu’en attendant nos followers aussi rigolent de leur incompétence et qu’ils auront une drôle d’image sur le reportage qu’est en train de réaliser Tuvshuu. Le fait que notre ami mongol, fort de ses 42.000 followers sur Facebook, un réseau social beaucoup utilisé en Inde, soit en train de filmer la scène semble faire son effet.

Effectivement, 10 minutes plus tard, une voiture arrive en trombe. On nous demande de monter. Un chauffeur nous emmène dans les bureaux de l’officier en chef du site.

Là on est reçu dans la tradition indienne : chai, eau, gourmandises (des pâtes d’amandes en losanges avec de la feuille d’argent dessus, un régal !). La salle est climatisée, cela fait un bien fou après ces deux jours en plein soleil et dans la poussière. Le directeur et son second arrivent. Ils nous demandent de leur expliquer ce qui nous amène ici. Nous lui expliquons l’ensemble de notre projet de shipping. Il n’en savait rien. Nous le voyons à la fois intrigué et fasciné par notre projet et en même temps très soucieux de notre problème.

Je lui explique que mon visa expire le lendemain et que donc je n’ai pas le choix que d’être parti le lendemain. J’en rajoute une couche en lui expliquant que le lendemain, c’est l’anniversaire de Luna, alors là son visage se fige, il est extrêmement déçu que je loupe l’anniversaire de ma fille. Il appelle notre contact et lui demande de venir dans la salle. Là, il fait beaucoup moins le malin qu’auparavant, on dirait un petit garçon qui va se faire gronder. Le chef lui explique que demain nos 3 véhicules doivent être chargés sans faute avant la fin de journée ! Un simple « theek » (pour dire ok) sortira de sa bouche et il ne le laissera rien ajouter.

Nous nous sentons soulagés d’être enfin entendus ! Nous en profitons pour lui expliquer la procédure pour remplir les Carnets de Passage en Douanes, car c’est la première fois qu’ils font ce genre de transaction dans cet entrepôt.

Après s’être assuré que nous ne manquions de rien, notre hôte nous donne congé et nous assure que demain tout sera fait.

Jour 4 (dernier jour de visa) — Chargement !

Ce matin, les choses vont un peu plus vite. Nous prenons un petit déjeuner rapide avant de fermer les camions. Vers 10h, on nous demande de nous déplacer pour aller charger les conteneurs. En reculant, je roule sur des cartons, qui cachaient un contenant avec des clous. Ce seront donc 3 souvenirs dans le pneu avant gauche d’Ookami que je ramènerai avec nous en Malaisie. Il fallait bien finir sur une note moins bonne ! 3 coups de marteau plus tard, on ne voit plus les clous, l’air ne semble pas s’échapper, je repars en direction du carrosse d’Ookami.

Après un petit coup de chaud (c’est étroit un conteneur !), voilà Ookami sur son conteneur. On explique aux ouvriers comment fixer les cales et contre cales, comment arrimer correctement les sangles. Voilà, en 2 petites heures Ookami est fixé, et même enveloppé dans un film de protection (ils ont vu ça sur une vidéo). Les véhicules des copains seront arrimés plus rapidement, car maintenant ils ont compris comment faire !

C’est vers 16h que le dernier flat-rack arrive, et que le 3e véhicule monte à son tour sur son conteneur.

C’est fait !

Il est 17h, la nuit tombe doucement sur nos camions. Notre mission est terminée ici. Nous faisons un dernier tour au bureau pour remercier le chef de son aide et du coup de pression mis à l’équipe. Nous nous savons qu’en Inde les choses prennent leur temps, mais correctement dirigés, les Indiens savent aussi travailler efficacement. En fait ils travailler bien, mais il faut être constamment derrière eux. Comme des petits enfants à qui on demanderait d’accomplir une tâche dans un temps imparti. Sauf que là les enfants sont des adultes.

Je prends un dernier tuktuk indien en direction de l’aéroport. J’arrive vers 20h, il me reste donc officiellement 4h dans le pays. C’est quand même juste ! Je ne perds donc pas de temps, je vais manger un dernier roti (un pain rond qui ressemble à une tortilla) avec du paneer et le plein d’épices. Ensuite, je vais à l’enregistrement et je passe la douane rapidement afin de laisser l’Inde derrière moi.

Ces quatre jours de tensions et de pression me donnent le sentiment d’être un condensé de ce que nous avons vécu en Inde durant ces 3 mois. L’Inde est un pays effervescent, bouillonnant et bousculant. La vie y est toujours présente, les gens sont partout, nombreux, parlent fort, les animaux sont partout : chiens, vaches, singes, quelques chats… Il y a aussi des choses moins jolies : les hommes, surtout, crachent partout sans cesse, urinent partout aussi, les déchets sont omniprésents. Dans ce pays tous les sens sont mis en éveil, pour le bien et le moins bien aussi ! L’odorat avec ses odeurs fortes (épices autant que de puanteurs), la vue avec cette nature partout, mais aussi les déchets, le toucher avec tous ces gens partout, l’ouïe avec les klaxons et le chant des oiseaux, le goût avec toute la nourriture…

L’Inde est à l’image de sa cuisine : épicée. Pour moi, contrairement à ce que l’on entend partout, l’avis sur l’Inde n’est pas tout blanc ou tout noir. Au contraire, comme sa cuisine, mon avis est plein de teintes, plein de saveurs. Ce pays est un concentré d’émotions. Ce pays fait vibrer ce qu’il y a de plus profond en nous. C’est par sa force qu’il arrive à faire sortir le plus enfoui au fond de notre cœur et de notre esprit. L’Inde n’est pas juste un pays à visiter, c’est une expérience à vivre.

4 semaines plus tard — Arrivée en Malaisie

Pendant ces quelques semaines, j’ai finalisé la préparation de l’arrivée d’Ookami.

Il nous fallait une assurance et un permis international de circulation (ICP) afin d’être serein. Ça, c’est la partie facile, ce ne sont que des papiers. Le vrai challenge arrive ensuite !

Avec Daryl, notre agent malaisien, nous organisons la réception du conteneur ! Il faut un certain nombre de papiers pour une arrivée par voie maritime :

  • le CPD (Carnet de Passage en Douanes), qui est le passeport d’Ookami
  • notre passeport et autres documents perso, rien de particulier là
  • le BL (Bill of), c’est ce papier qui va rendre les choses compliquées !

Car ce BL, notre agent indien va mettre longtemps à nous le donner.

Et nous avons aussi manqué de chance sur quelques points. Déjà le conteneur est déposé au port le samedi. Donc comme c’est le week-end rien ne bougera auprès des douanes avant lundi. Aussi, nous avions un premier agent malaisien, qui n’a plus donné de signe de vie lorsque les choses sont devenues sérieuses. Cependant il s’était quand même déclaré auprès de la compagnie maritime comme étant le manutentionnaire qui prendrait le conteneur. Le temps de dénouer tout cet imbroglio, nous perdons 2 jours de plus.

Mais la persévérance de Daryl aura gain de cause. Mercredi il me demande de venir jeudi matin pour venir décharger notre monture ! Mathieu des Roule ma Poule sera avec moi pour récupérer le sien aussi.

Là une petite pression monte, car nous savons que les shippings sont parfois l’opportunité de vols et de dégradations. Et puis mille fois je me suis posé la question « Ai-je bien fermé la porte ? ».

Je vais bientôt être fixé !

J’attends plusieurs heures devant le portail de la freezone (la zone entre les docks et les douanes). En effet, un véhicule de touriste avait volé de l’alcool dans la freezone du port (aucune idée de comment ils ont pu faire ça vu la sécurité !). Nous entrons enfin. Et nous arrivons rapidement devant nos véhicules.

Alors, cette porte ? Elles étaient bien fermées, bien entendu !

Par contre, sans surprise, mon pneu avant gauche, qui avait pris 3 clous en Inde, est à plat.

Je dois donc retirer le film autour d’Ookami et le désangler. Je change également ma roue (et la regonfler), le tout avant que les nuages en approche décident que c’est l’heure de la douche !

C’est parti pour une petite course contre la montre ! Mais tout se passera bien, je ne finirai presque pas trop mouillé.

Ookami n’a rien et il redémarre au premier tour de clé, parfait !

Pendant que nous terminons de descendre nos compagnons, Daryl part régler nos papiers d’importation auprès des douanes et nous prenons enfin la route !

Après une petite heure et demie de route, très agréable comparée à celles d’Inde, la famille est enfin au complet !