Nous avons quitté notre joli campsite “Champs d’Amour” en début de matinée. Et nous reprenons la route direction la capitale, Phnom Penh. Et pour notre plus grand plaisir, la route entre Kampot et Phnom Penh est en très bon état. Bon, les automobilistes ne conduisent pas très bien (ça passe ou ça casse), mais comme c’est ainsi depuis le Pakistan, j’ai l’habitude et … ça passe !

Nous arrivons à Phnom Penh dans l’après-midi. Et comme ce soir c’est le réveillon du nouvel an. Nous allons faire quelques achats dans un mall.

Un mall… oui, l’antre de la consommation. Je vous avoue que ce n’est pas le lieu dans lequel nous aimons le plus aller (même si les enfants “kiffent” s’y rendre). Toutefois on aime bien quand même. Vous savez nous passons 98% de notre temps dans les campagnes, plutôt proches des habitants qui vivent avec presque rien.

Alors, quand nous allons dans les villes, là où vit une population plus aisées, les malls sont un lieu parfait pour observer cette partie des habitants qui gagnent bien leur vie et peuvent s’offrir le luxe que nous connaissons en occident. Les tenues vestimentaires, les attitudes, tout est différent. C’est assez déroutant parfois, car bien souvent les habitants sont moins traditionalistes que dans les campagnes.

Par exemple, ici au Cambodge, quand nous voyons des jeunes femmes (je les cite, car c’est toujours l’exemple le plus flagrant) vêtues de pantalon, t-shirt, tong et écharpe, et bien à la ville, elles sont habillés de petites robes (style k-pop), de baskets blanches. Elles sont aussi très maquillées avec des lunettes fines et rondes. On sent bien que l’envie de s’occidentaliser et de se moderniser est très présente pour la jeunesse.

Nous profitons d’être dans ce mall pour faire un arrêt dans une boulangerie française. Celle d’Éric Kayser, un boulanger qui a ouvert sa première boulangerie en 1996 au 8 rue Monge à Paris. À cinq minutes à pied de la maison où a grandi Yannick. Alors, pour fêter la nouvelle année, nous nous faisons plaisir : baguette Monge, pain au chocolat, croissant, viennoise au chocolat.

Pour dormir, nous trouvons un spot sur la périphérie de Phnom Penh. C’est pas le lieu le plus sexy, toutefois nous sommes loin de la circulation et il y a seulement deux maisons à côté. Nous nous installons donc pour y passer deux nuits.

Le soir du réveillon, nous prenons notre temps pour dîner. Cette année, les enfants ont très envie de rester jusqu’à minuit pour passer de 2023 à 2024 ! Alors, on mange un peu, nous regardons les deux derniers épisodes de la série “One Piece” (pour le plus grand bonheur des enfants), on dessine les expressions françaises. Et à minuit moins cinq, on sort tous et on prépare les feux d’artifice que nous avions acheté à Ayuttayah lors de Loy Krathong.

5, 4, 3, 2, 1 … on se souhaite une bonne année, on se fait plein de bisous et de câlins. Mais vite fait, car il y a quand même les feux d’artifice qui sont bien plus intéressants !!! On a même la chance de voir un très joli feu d’artifice (un vrai) qui est lancé à quelques petits kilomètres de nous.
Allez, il est minuit et demi, les enfants sont heureux mais épuisés… On va se coucher !

Le 1er janvier, nous restons sur notre spot, au calme. Il n’y a personne, pas un bruit. Parfait pour commencer l’année. On prend vraiment notre temps et on sort plein de jeux de société. Continuer à passer du temps privilégié avec nos louveteaux, voilà l’une de nos envies (et besoins) qui va perdurer tout au long de cette nouvelle année.

Mardi matin, Yannick et moi nous réveillons de bonne heure. Et oui, les quelques jours de vacances sont terminés, il est temps de reprendre le travail. Bon, en vrai, nous n’avons pris que deux jours de vacances !!!

Nous profitons d’être à Phnom Penh pour offrir son cadeau d’anniversaire à Maïa avec quelques jours d’avance. Elle ne s’y attend pas du tout : nous allons passer l’après-midi dans l’aquapark de la capitale !!! Je vous laisse imaginer la joie qui s’est dessinée sur son visage, mais aussi sur les visages de Luna et Liam…

Nous nous rendons donc en début d’après-midi au Garden City Aquapark. Le complexe est vraiment génial avec des structures et toboggans impressionnants. Une rivière plutôt tranquille, une piscine à vagues, une structure de jeux, des toboggans gigantesques.

Les enfants s’éclatent. Et quand je parle des enfants, je parle de Luna, Liam, Maïa et … Yannick. Et oui, parce que dans ces cas-là, c’est un véritable enfant. Nos louveteaux profitent que leur papa adore ce genre de structure pour expérimenter différents toboggans. Et ils adorent ça.

Quant à moi, à part la rivière et la piscine, je ne suis pas du tout manège à sensations. Je me suis quand même laissée tenter par un toboggan que j’ai fait avec mon amoureux. Résultat ? J’ai été terrifiée par cette minute dans une bouée à glisser le long de l’un des plus gros toboggans … On ne m’y reprendra plus !!!

Quand nous quittons l’Aquapark il fait déjà nuit. Bon il n’est que 18h00. Nous sommes tous heureux de cette folle après-midi, mais aussi épuisés ! Pour la nuit, nous revenons dormir sur notre spot. Mais avant d’aller nous coucher, nous dégustons des petits douceurs chocolatées du boulanger Éric Kaiser. Maïa a souhaiter manger des macarons au chocolat pour son dessert d’anniversaire.

Mercredi matin, après une nuit reposante, nous reprenons la route après une session de travail et un petit-déjeuner baguette.