Après avoir quitté Tbilissi et son skatepark et quelques heures de route, nous venons nous poser dans le petit village d’Ubisa qui nous offre beaucoup de calme. Et cela nous fait du bien après la ferveur citadine !



Le lendemain, nous rejoignons la mer Noire et nous trouvons la pluie et le vent. C’est vraiment dommage, car nous ne pouvons pas profiter de la plage. Mais nous apprécions tout de même de pouvoir dormir face à la mer.




Nous arrivons à Batumi en fin de matinée. La météo est assez mitigée et surtout ils annoncent beaucoup de pluie pour demain. Alors, nous décidons de partir nous balader dans les rues de cette ville que nous ne connaissons pas. Nous y découvrons la fameuse statue « Ali et Nino » de l’artiste géorgienne Tamara Kvesitadze qui nous offrent un peu de poésie.
Cette statue représente les personnages principaux du roman « Ali et Nino », écrit par Kurban Said. Le roman, publié en 1937, raconte une histoire d’amour poignante entre Ali, un jeune homme musulman originaire d’Azerbaïdjan, et Nino, une princesse chrétienne géorgienne.
Leur relation incarne la complexité des différences culturelles et religieuses entre l’Orient et l’Occident. Le roman est aussi une métaphore des tensions politiques et des conflits dans le Caucase au début du 20e siècle, lorsque la Première Guerre mondiale bouleverse la région. Leur amour est à la fois passionné, sincère et tragique, car les circonstances politiques et les différences culturelles rendent leur union difficile.
Le mouvement continu des statues d’Ali et Nino est une allégorie du passage éphémère de l’amour, mais aussi des différences culturelles et des obstacles qui empêchent leur union complète. Bien qu’ils se croisent et se rejoignent brièvement, ils ne restent jamais ensemble, symbolisant la tragédie de leur amour impossible. Ce mouvement perpétuel évoque également la dualité entre l’Orient et l’Occident, représentée par les deux personnages.
Importance Culturelle et Touristique.









Nous poursuivons ensuite notre balade dans Batumi. La ville se distingue par son architecture éclectique, mêlant bâtiments soviétiques, structures ultramodernes et églises anciennes. C’est vraiment un doux mélange de traditions et de modernité. Nous découvrons aussi la tour de l’Alphabet qui rend hommage à l’alphabet géorgien, l’un des plus anciens et des plus uniques au monde.














Et, tu t’en doutes, nous nous offrons une pause café au Otkhi Café. Un endroit cosy qui met même des jeux de société à disposition pour le plus grand plaisir des enfants et des grands. En sortant, nous découvrons la place Piazza au style européen, puis la petite église Saint Nicolas. Nous prenons ainsi le temps de déambuler dans les rues découvrant les vieux bâtiments et quelques œuvres de street art. L’appel du café se fait encore entendre. Nous nous arrêtons alors au Capybara Coffee. Et nous avons bien fait, car une grosse averse de pluie s’abat sur Batumi. On est bien au sec !




























Pour rentrer, nous empruntons le Boulevard de Batumi et longeons la mer Noire. On rejoint ainsi tranquillement Ookami avec l’arrivée de la nuit. On découvre alors la ville de nuit, avec la tour Alphabet éclairée.






Samedi, c’est enfin le jour de ce fameuse évènement pour lequel nous devions être encore en Géorgie. C’est l’anniversaire de Liam. 12 ans !!! Il voulait vraiment être dans ce pays pour le fêter. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais c’était son souhait.
Une journée tout en douceur. Liam a choisi de manger une pizza et une glace au chocolat de chez Luca Polare. Et la surprise de cette journée, nous allons au cinéma pour voir « Le Robot Sauvage », une vraie pépite !!! Il est super content de ce cadeau. Et nous aussi.







Le lendemain, c’est journée de changement de pays ! Nous arrivons à la frontière entre la Géorgie et la Turquie à 13h15. Et comme toujours, je reste avec Ookami et Yannick va dans les bureaux avec les enfants.
La douanière géorgienne n’est pas super aimable, mais en 5 minutes, mon passeport est tamponner. Bye bye Georgia !
À 13h25, j’arrive côté turc. Premier bureau expédié en 5 minutes. J’ai le droit à un check rapide d’Ookami avec un douanier super gentil. Il enlève même ses chaussures pour entrer dans Ookami ! Nous discutons, échangeons des mots en turcs et en français. Il me demande même de lui jouer un morceau au ukulélé !!!
Au comptoir suivant, l’officier vérifie notre assurance auto (nous avons souscrit à une assurance en France qui nous couvre ici).
Et voilà ! Il est 13h40 quand j’entre officiellement en Turquie.
De leur côté, Yannick et les enfants patientent très longtemps côté Géorgie car la queue est très longue. Ils ne sortent du pays qu’à 14h09. Ils ne me rejoignent qu’à 14h20. Et maintenant, nous n’avons plus qu’à profiter de ce pays que nous aimons tant !



Türkiye’ye hoş geldiniz!