Nous voici donc au Kazakhstan ! Nous arrivons à un point de contrôle douanier kazakh. Les officiers très sympas nous autorisent à nous rendre dans le petit hameau voisin pour y passer la nuit.
Mais… À 4h30 du matin, un militaire frappe à la porte pour nous dire que nous sommes sur une zone frontalière et que nous ne pouvons pas rester.
C’est donc reparti pour quelques heures de route jusqu’à trouver un spot pour prendre le petit-déjeuner. Nous nous arrêtons face à ce qui ressemble à un hôtel. Nous prenons alors le temps de petit-déjeuner et de travailler un peu.
Ensuite, nous roulons jusqu’à la ville de Semei. En chemin, nous longeons de superbes champs de tournesols. C’est magique ! Nous nous y arrêtons dans la ville pour faire quelques courses, retirer de l’argent et acheter une carte SIM. Tout se fait très rapidement et sans avoir à bouger Ookami.
Nous allons ensuite nous poser sur un joli spot nature pour nous reposer et refaire le plein d’énergie. Cette traversée de frontière entre la Mongolie et la Russie, puis la traversée de la Russie nous auront bien épuisés ! Nous nous offrons donc cette parenthèse au vert. Pendant que nous travaillons (eh oui, ces derniers jours n’auront pas été des plus productifs), les enfants jouent dehors, et ressortent leurs Lego.
Dans l’après-midi, nos amis malaisiens nous retrouvent pour quelques heures. Nous faisons aussi la connaissance de Zorah et sa famille, des Kazakhs très heureux de nous rencontrer. Et nous aussi d’ailleurs ! Pour la nuit, nous dormirons dans Ookami car de très grosses averses sont prévues pour le lendemain. Dommage…
Après cette jolie pause, finalement ensoillée car les orages nous auront contournés, nous les avons vus au loin, et ils étaient impressionnants donc on est bien content, nous reprenons la route en début d’après-midi. C’est assez surprenant, car nous quittons notre spot avec le soleil et arrivons dans la ville qui se trouve à 10 minutes, sous des trombes d’eau. En fin de compte, la pluie n’était vraiment pas très loin ! Les rues sont inondées ! Cela nous rappelle cette averse que nous avions eu à Kars en Turquie.
Nous commençons alors une longue route jusqu’à la fin de l’après-midi. Nous nous arrêtons à proximité du village de Kalbataou pour une nuit très calme.
Le lendemain matin, c’est mission remplissage en eau. Ce n’est pas très compliqué. Il y a des pompes à eau dans le village. Nous nous arrêtons alors pour faire le plein sous l’œil curieux d’une famille Kazakh.
Et c’est reparti pour la route. Une route encore en travaux pour certaines parties. Nous alternons donc entre du joli bitume et de la piste. Nous arrivons à la ville d’Aïagouz. Il nous faut absolument faire le plein de carburant, car sur les 200km parcourus, nous n’avons pas croisé de station service. Eh bien, c’est la galère ! Nous nous sommes arrêtés dans les quatre premières stations. Sans succès. Ils n’ont plus de diesel. Et ce n’est que chez Qazak Oil que nous trouvons notre bonheur. Il y a un monde de fou et sommes rationnés dans la quantité, mais tant pis, 40 litres suffiront pour le moment.
Il est déjà tard, alors nous nous garons un peu à l’arrache pour la nuit. Cela fera l’affaire ! Et vers 22h30, un policier vient frapper à la porte. Il s’inquiète de nous voir ici. Yannick lui montre nos passeports et lui explique que nous sommes sur la route pour Almaty, mais que nous sommes fatigués et avons besoin de dormir. Pas de soucis ! Il voulait juste s’assurer que nous allions bien et que nous n’avions besoin de rien ! Vraiment très gentil !!!
Le lendemain matin, avant de reprendre la route, nous retournons à la station service pour compléter le réservoir de carburant. Et c’est reparti pour une nouvelle une belle journée de route !
Pour la nuit, nous nous réfugions sur les bords de la rivière Lepsy. Un chouette petit coin de nature qui nous permet de nous rafraîchir (les températures ont fortement augmentées), de faire une lessive et de rincer Ookami.
Après un début de matinée à travailler, nous repartons pour 6 heures de route. Nous nous arrêtons sur les bords du lac Qapşağay pour la nuit. Nous en profitons pour nous baigner, car il fait toujours chaud (cela nous rappelle le Laos !). Cette pause nous fait un bien fou et les enfants se réjouissent de pouvoir jouer ainsi dans l’eau.
Mercredi, après une matinée studieuse et aquatique (on ne sait pas quand sera la prochaine), nous reprenons la route pour Almaty.