Le temps n’est pas au top et malgré les nuages menaçants de belles averses, nous décidons de ne pas rester enfermés. Nous montons dans la voiture et partons en direction de Fond Saint Denis.

Après avoir roulé un peu plus d’une heure sur une route sinueuse et étroite par endroits, nous nous retrouvons entourés par la forêt tropicale. Au fur et à mesure de notre ascension, l’humidité et la fraîcheur se font de plus en plus présentes (nous sommes partis de Rivière Salée avec 31°C et sommes arrivés avec 24°C !). Je regrette presque de ne pas avoir pris un petit gilet !

Dans un virage, nous trouvons un petit parking, en grande partie occupé par un gros bus. Nous arrivons enfin au Saut du Gendarme.

À notre arrivée, une belle averse nous accueille. Même pas peur, nous enfilons nos baskets, prenons un sac à dos et le porte-bébé. Nous croisons un couple de Martiniquais qui nous félicite d’affronter la pluie.

Heureusement que nous sommes bien chaussés, car avec l’humidité, le sol est un peu glissant. Mais quel plaisir de descendre l’escalier, de passer sur la passerelle en bois et de suivre le petit sentier.

Nous traversons un petit ruisseau pour aller jusqu’à la cascade. Les enfants font preuve d’habileté en passant d’une pierre à l’autre pour éviter de trop se tremper les pieds.

En arrivant au pied de la cascade, les enfants sont impatients d’enlever leurs chaussures pour pouvoir tremper leurs pieds (et même plus) dans l’eau fraîche. Même Maïa veut faire trempette et adore ça !

Sur place, il y a un carbet pour pique-niquer. Le groupe du bus est présent et des courageuses (oui, des filles) enfilent leur maillot, plongent dans l’eau et passent sous la cascade. Une belle partie de rigolade !

Après une belle demi-heure passée sur place, nous repartons en direction de Saint Pierre.

Ah, au fait, pourquoi le nom « Saut du Gendarme » ?

Plusieurs versions tentent d’expliquer ce nom surprenant. Il serait lié à la Maréchaussée à cheval. Certains disent que les gendarmes s’arrêtaient ici pour se rafraîchir et faire boire leurs chevaux sur la route de Saint-Pierre. D’autres pensent qu’un gendarme y serait mort en essayant d’escalader la paroi. Une dernière version justifie ce nom par un poste de contrôle de gendarmes situé à proximité après l’éruption de la Montagne Pelée, pour empêcher les pilleurs d’accéder à Saint-Pierre dévastée.