En quittant Batumi, et à quelques kilomètres avant la frontière avec la Turquie, nous entendons un gros « clac » en passant un dos d’âne. Je m’arrête et Yannick fait le tour d’Ookami. Apparemment, il n’y a rien. Alors, on reprend la route.

Juste après notre passage de frontière, et pendant notre pause déjeuner, Yannick refait le tour et découvrir le (enfin plus la) coupable de ce bruit : une lame de suspension a cassé.

Alors, nous prenons la route pour rejoindre la première grande ville : Rize. Nous sommes dimanche, le sanayi (zone artisanale) est fermé, mais nous serons juste à côté pour le lendemain. Nous nous garons sur un petit parking près d’un parc. Les enfants en profitent pour aller se défouler pour le reste de l’après-midi.

Lundi matin, nous filons donc au sanayi et nous trouvons très rapidement quelqu’un pour s’occuper de nous. Il a une lame en stock et il en fabrique pour remplacer celles que nous avions fait poser il y a plus de 3 ans, car elles n’étaient pas de la bonne taille. Malheureusement, au moment de monter Ookami pour faire les travaux, notre panneau solaire avant s’est brisé en étant coincé sous le plafond. Un signe ? Sans doute, car nous voulions le changer.
À l’heure du déjeuner, les travaux sur Ookami sont terminés. Nous avons des lames neuves et un panneau solaire a remplacer !

Nous allons manger dans le restaurant de pide du sanayi (on mange toujours aussi bien dans les sanayi !) puis on file dans Rize. Le mécano nous a donné une adresse pour trouver un nouveau panneau solaire. Et effectivement, nous trouvons notre bonheur. Nous revenons sur notre petit parking près du parc. Yannick installe le nouveau panneau. Un peu galère, mais ça le fait !

Le lendemain, nous quittons Rize en début d’après-midi. Et nous longeons la mer Noire. Nous trouvons un petit spot sur le bord de la mer Noire pour la nuit.

Après une belle matinée de travail, nous reprenons la route jusqu’à un petit village où nous trouvons un petit parking près d’un parc. Nous décidons de rester ici pour deux nuits, l’occasion de bosser, nous reposer et pour les enfants de se dépenser !

Ces deux jours de pause nous ont fait vraiment du bien ! Nous avons pu nous reposer et avancer sur nos projets professionnels. Donc, nous reprenons la route pour rejoindre Samsun. Nous nous arrêtons là-bas pour faire quelques achats. Et particulièrement pour aller chez Décathlon. Lorsque nous étions à Tbilissi, les filles nous avaient fait part de leur envie d’avoir des rollers. Eh bien, c’est chose faite ! Maintenant il va falloir trouver un spot pour les inaugurer ! Quand nous sortons du mall, il fait déjà presque nuit. Pas question de faire des kilomètres. Alors, nous trouvons un parking, vraiment pas terrible, mais qui va nous dépanner pour la nuit.

Le lendemain, nous reprenons la route de bonne heure afin de trouver un endroit plus sympa. En plus, la pluie s’est invitée… Après plusieurs kilomètres de route, nous trouvons un parking dans le petit village de Yakakent. Et c’est parfait, car nous sommes face à la mer Noire et près de la grande place du village, un terrain parfait pour que les filles puissent faire leur premiers tours de roues et que Liam fasse du skateboard. Nous alternons donc entre travail et rollers/skateboard. Chaque jour, les filles vont sur la place pour s’entraîner. Elles tiennent en équilibre et commence à avancer. Bon, il y a aussi quelques chutes, mais avec leurs protections, tout va bien. Sauf peut-être pour leurs fesses ! En tout cas, elles prennent toutes les deux vraiment du plaisir dans cette nouvelle discipline !!!

Après trois jours de pause dans ce village, nous reprenons la route et roulons jusqu’à Çatalzeytin. C’est un spot que nous connaissons déjà car nous y étions venus en 2022.
On y fait la rencontre de Sabine et Alexandre et leurs enfants, Maxime et Valentine, qui reviennent d’un voyage en Péninsule Arabique. La dernière fois que nous avons pu échanger avec des voyageurs francophones, c’est en Thaïlande avec nos amis les Hakuna Matata. C’est chouette de pouvoir parler en français (les sujets de conversations sont beaucoup plus larges mine de rien !). Et les enfants apprécient aussi de pouvoir jouer avec des enfants français.
Alors que les copains reprennent la route le lendemain, nous restons ici deux jours complets, cela nous permet de travailler et de faire toute l’intendance avec notamment le lavage de tout notre linge !

En fin de matinée, nous reprenons la route vers l’Ouest. Nous décidons de rejoindre Sabine et Alexandre afin que les enfants puissent profiter encore d’un temps ensemble.
Nous découvrons une petite plage cachée en contrebas de la route. Il fait froid, le soleil n’est pas beaucoup présent, la mer Noire est agitée mais le cadre est vraiment chouette.
Cette pause de deux nuits nous permet de travailler et de faire quelques petits travaux sur Ookami. Et surtout, les enfants jouent dans la nature et le deuxième soir, nous faisons un feu de camp. Cela faisait une éternité que nous n’en avions pas fait (je crois que la dernière fois, c’était ici en Turquie). Et en plus, les copains ont des chamallows !!!

Après deux jours, nous reprenons tous la route, mais nos chemins se séparent.
Nous poursuivons notre route jusqu’à un petit village où nous décidons de nous arrêter pour la nuit.

Le lendemain, nous rejoignons la petite ville côtière d’Amasra. Nous étions venus ici en 2022. Nous ne sommes pas en pleine saison, les rues de la petite ville ne sont donc pas bondées. On erre dans les ruelles, on caresse plein de chats, on boit un café turc, les garçons vont chez le coiffeur, on mange des simits … Bref, on profite pleinement de cette escapade sur les bords de la mer Noire !!!

Après une nuit calme et reposante, nous reprenons la route en direction d’Ankara pour de belles retrouvailles !!!