Après avoir visité la Grande Anse des Salines au début de notre séjour, nous avons décidé de faire un petit tour à l’étang des Salines. Le temps était couvert, les nuages gris commençaient à avancer vers nous, mais nous voulions quand même en profiter et avons décidé de sortir pour explorer ce lieu.

Le chemin pour y accéder est un peu chaotique, mais lorsqu’on veut découvrir des merveilles de paysages, il ne faut pas hésiter à sortir des sentiers battus !

L’étang des Salines est un site de 97 hectares, protégé par le Conservatoire du Littoral et entouré de forêts, de salines et de mangroves.

Pour parcourir cet étang, le Conservatoire a aménagé une promenade sur pilotis et des observatoires à oiseaux, avec des panneaux explicatifs sur la faune (poissons, oiseaux migrateurs, crabes) et la flore (palétuviers).

Malheureusement, les nuages qui nous menaçaient au début de la promenade ont fini par avoir raison de nous… Une averse est tombée ! Nous avons couru jusqu’à la voiture pour nous mettre à l’abri. Heureusement, nous venions de finir notre balade.

Nous avons décidé de poursuivre ce petit chemin pour essayer d’accéder à la Savane des Pétrifications. Après presque dix minutes de route cahoteuse, nous arrivons à un cul-de-sac. Nous garons la voiture. Yannick vérifie et voit qu’il faut environ 18 minutes pour y arriver à pied. Nous prenons le sac à dos et commençons notre marche. Là encore, les lieux sont remplis de petits crabes, bien cachés dans le sable.

La zone est très sauvage, nous ne croisons que quelques plagistes initiés, qui viennent sans doute ici pour profiter de l’isolement du lieu et se baigner loin des touristes qui peuplent la Grande Anse des Salines.

Le temps reste très humide, légèrement pluvieux, jusqu’à ce que nous le rencontrions…

Lui, c’est le mancenillier, un arbre méconnu des contrées de la métropole, mais bien connu des Antillais. Il est reconnaissable à ce cercle rouge que les professionnels des forêts peignent autour des troncs.

Cet arbre est surnommé « arbre de la mort » et est considéré comme l’arbre le plus dangereux du monde !

Sa sève est tellement acide qu’elle provoque des brûlures. Lorsqu’il pleut, la pluie qui coule sur lui se mêle à sa sève et devient extrêmement acide. Ses fruits sont tout aussi toxiques ! En bref, ce n’est pas l’arbre sous lequel il est bon de faire une cabane ni de s’abriter lorsqu’il pleut.

Nous en voyons plusieurs, et avec le temps pluvieux, nous décidons de terminer notre balade. Nous retenterons notre chance un peu plus tard !