Nous quittons nos amis à Kayseri pour nous partir découvrir la capitale de la Turquie, Ankara.

Sur notre trajet, nous faisons un arrêt au lac Tuz, le second plus grand lac de Turquie. Les eaux de ce lac ont la particularité d’avoir un taux de salinité très élevé à tel point, qu’en été, l’évaporation de l’eau laisse apparaitre un dépôt de sel d’une épaisseur d’environ 30cm. D’énormes camions extraient ce sel pour couvrir 70% de la consommation en Turquie.

Nous nous posons donc pour le déjeuner, et nous profitons du soleil pour nous offrir une séance photo bien sympa et pendant laquelle nous avons beaucoup ri.

Ensuite, nous repartons jusqu’à Gölbasi où nous décidons de nous arrêter pour une journée complète avant d’aller découvrir Ankara. Nous en profitons pour rattraper le travail que nous n’avons pas fait pendant que nous étions chez nos amis. Yannick répare même notre chauffage ce qui nous apporte beaucoup de confort après être passé de 20°C à 6°C la nuit !

Après une journée de pause, nous arrivons à Ankara. Nous n’avions pas du tout prévu de visiter la capitale turque, mais c’était sans compter sur nos amis Yavuz et Sibel !

Nous nous garons donc sur un grand parking, proche du centre-ville. Pendant la première journée, nous profitons de la douceur pour déambuler dans les rues d’Ankara et dans son bazaar. Nous visitons également plusieurs mosquées.

Parmi elles, nous découvrons la mosquée Hacı Bayram qui est en travaux de rénovation. Nous ne pouvons donc pas rentrer à l’intérieur. Par contre, de nombreux éléments, qui se situent d’habitude dans la mosquée, sont installés sur la grande place. Ainsi, les Turcs ont la possibilité de venir pour les temps de prière.

Ensuite, nous traversons le bazaar pour aller jusqu’à la mosquée Ahi Şerafeddin qui date du 13e siècle. Cette mosquée est vraiment très jolie. Elle a un plafond en bois soutenu par 24 colonnes en bois. Une construction particulière que nous n’avions pas encore vue.

Nous visitons aussi la mosquée Kocatepe. En arrivant, nous sommes un peu surpris, car sous la place, il y a un énorme centre commercial. Nous passons rapidement et montons l’escalier qui nous mène sur la grande place de la mosquée. Il s’agit de la plus grande mosquée d’Ankara qui date de 1987, après 20 ans de travaux.

Nous terminons le tour des mosquées d’Ankara avec celle de Maltepe et celle de Ulus İtfaiye Meydanı. Cette dernière se situe juste à côté de notre parking. Nous partons ensuite pour plus d’une vingtaine de minutes de marche jusqu’à Anıtkabir, le mausolée d’Atatürk. Sauf que nous arrivons trop tard, le site est fermé. Tant pis, ce sera pour demain. Nous sommes bien fatigués après nos 9 heures de déambulation. Nous décidons donc de rentrer jusqu’à Ookami en taxi.

Pour la soirée, nous avons réservé une surprise à nos louveteaux : une virée au Luna Park, un petit parc d’attractions. Nous faisons un tour sur la grande roue, dans le train fantôme et Maïa a même le droit à un petit tour de manège supplémentaire. Les enfants sont super heureux de cette première expérience qu’ils rêvent de renouveler !

Après cette expérience, nous partons dans le parc Gençlik pour trouver un petit restaurant pour notre dîner. Nous terminons la soirée dans la joie avec un serveur ravi de nous accueillir et qui se plie en quatre pour nous. Pour le remercier, les enfants lui offrent chacun un dessin qui lui apporte beaucoup de bonheur.

Le lendemain, nous partons donc pour visiter Anıtkabir. En arrivant à l’entrée avec Ookami, le gardien nous dit que nous ne pouvons pas entrer et il nous demande de nous garer sur des places un peu plus loin. Nous nous garons donc juste en face. Nous passons l’entrée et marchons sur presque un kilomètre pour atteindre le site. Sur le chemin, nous comprenons pourquoi le gardien ne voulait pas que l’on entre : des agents de sécurité arrêtent chaque véhicule pour une fouille. On imagine ce que cela aurait donné avec Ookami !

La Turquie a érigé Anıtkabir en l’honneur d’Atatürk, le père fondateur de la Turquie, et premier président de la République de Turquie. Pour la petite histoire, Mustafa Kemal Atatürk n’avait pas décidé du lieu de son enterrement. Après sa mort le 10 novembre 1938, l’état a organisé un concours pour construire un gigantesque mausolée. 45 projets ont été proposés et c’est celui de deux architectes qui a été sélectionné. Les travaux n’ont commencé qu’après la Seconde Guerre mondiale, en 1944 et fut achevé en 1953. Le 10 novembre 1953, le corps d’Atatürk a été transféré du musée ethnographique d’Ankara à Anıtkabir, lors de funérailles nationales.

À l’intérieur du mausolée, il y a un musée qui retrace toute l’histoire d’Atatürk ainsi que la guerre d’indépendance turque qui s’est déroulée entre 1919 et 1922.

Après cette visite, nous partons faire un peu de shopping pour refaire la garde-robe de nos louveteaux en prévision de l’hiver qui approche. Du coup, nous décidons de rester dormir à Ankara pour ne pas rouler de nuit.

Le lendemain, nous reprenons la route et nous roulons pendant quatre heures pour nous rapprocher au maximum d’Istanbul. Nous faisons une pause près de Gesbe, à quelques kilomètres d’Istantbul. Nous sommes en pleine nature et on a de la 4G, parfait pour rester deux ou trois nuits. À peine arrivés, des gendarmes arrivent et viennent discuter avec nous. Après quelques minutes, ils nous autorisent à rester deux nuits sur place.

Nous passons une soirée au calme et allons nous coucher sereinement. Le lendemain, après une matinée scolaire, les enfants passent l’après-midi à jouer au Lego. Cela nous laisse du temps pour travailler. Après le goûter, des gendarmes viennent, différents de ceux de la veille. Ils nous demandent de quitter les lieux. Nous leur expliquons que nous avons eu l’autorisation de leurs collègues, mais ils ne veulent rien savoir, ils nous laissent deux heures pour tout ranger et partir. Ils nous indiquent un lieu qui pourra nous accueillir. Nous aidons les enfants à ranger leurs Legos, et nous prenons la route. Au cas où, Yannick cherche sur l’application Park4Night un autre spot.

Nous partons donc pour le point GPS indiqué par les gendarmes. Cela a l’air chouette pour une nuit, mais les tarifs sont exorbitants ! Nous décidons donc de reprendre la route pour le spot que Yannick a trouvé. Malheureusement, nous arrivons un peu tard sur les lieux, mais nous profitons tout de même d’un joli coucher de soleil sur la mer de Marmara. Nous décidons de rester pendant quatre jours pour nous mettre à jour dans nos projets professionnels. Ainsi, nous allons pouvoir profiter sereinement d’Istanbul !