Nous voici donc repartis sur les routes pour poursuivre notre vadrouille commencée il y a bientôt 2 ans. Nous en avons vécu des expériences, belles et magiques, mais aussi, par moment, dures et épuisantes. Je vais revenir sur ces deux dernières années, ainsi que sur les futurs mois qui s’ouvrent à nous.
La première année avait été juste magique nous faisant découvrir de nouveaux horizons, nous faisant vivre de belles aventures dans le désert marocain avec Marley. Ces souvenirs sont restés très ancrés en chacun de nous. Je me souviens encore la traversée du désert avec son sable, son fech fech. Des kilomètres sans vraiment savoir où nous allions mais toujours très confiants en notre chemin. Je me suis découvert des capacités que je ne soupçonnais même pas ! Nous y avons fait de belles rencontres de locaux, et aussi de voyageurs.
Nous avons également pris du temps à découvrir le sud de l’Espagne et du Portugal. Riches de leur histoire, ces deux pays nous ont bercés dans la douceur méditerranéenne. Un vrai plaisir que nous avons partagé en famille.
Et puis, insouciants que nous étions, nous avons sous-estimé la crise sanitaire à venir… Le Covid est venu s’installer en Europe, nous obligeant à changer nos plans pour les mois suivants. Cela a commencé lorsque nous étions au Portugal, à Fatima exactement, où nous avons vu la première petite affiche indiquant le respect des gestes barrières. Mais, il n’y avait rien d’alarmant, nous avions donc continué notre vadrouille, rejoignant nos amis les Mamatoch pour découvrir les passerelles de Païva. Nous avons tout de même décidé de ne pas risquer de nous exposer à ce virus, et donc d’abandonner l’idée de visiter des villes comme Porto. Ainsi, nous avons continué d’avancer par l’Espagne, et, plus nous remontions, plus les nouvelles étaient inquiétantes.
Première pause dans notre vadrouille
Nous avons donc décidé de faire une pause momentanée dans notre vadrouille et de revenir en France. Le lendemain de notre arrivée, le confinement était annoncé, et nos amis les Bos Trotter nous proposaient de nous accueillir chez eux, dans l’Aube. Une bénédiction !
Ce premier confinement, nous l’avons vécu dans la douceur printanière. D’abord en gîte, puisque le camping était fermé, nous avons retrouvé notre Louvière dès que cela a été possible. Nous avons beaucoup profité de cette parenthèse ensoleillée !
Nous sommes restés un mois de plus. L’occasion de retrouver nos amis les Mamatoch mais aussi de retrouver et de rencontrer d’autres voyageurs.
Durant cette période, nous avons continuer de peaufiner notre itinéraire, confiants de la réouverture rapide des frontières.
Nous retrouvons notre liberté
Après un peu plus de 3 mois de pause, nous sommes alors repartis sur les routes de France, avec le besoin de revoir ma sœur que nous n’avions pas vu depuis plus d’un an ! Et puis nous avons eu besoin d’une bouffée d’amitié auprès de nos amis nantais. Nous avons également passé du temps à découvrir le Gard et les gorges du Verdon.
Pendant quelques semaines, nous nous sommes posés beaucoup de questions quant à la suite de notre aventure. L’envie (pour moi) de créer un écolieu, le besoin d’être plus active dans la lutte pour le climat. Des questions profondes qui restent encore ancrées au fond de nous.
Cette phase entre deux confinements a été assez bizarre à vivre. À la fois, nous avions envie de reprendre la route avec le besoin de vivre de nouvelles aventures. Et, en même temps, un sentiment sous-jacent nous a empêchés d’avancer. Une drôle de sensation que nous n’avons pas toujours bien vécu mais qui nous intimait de ne pas partir de suite et d’attendre. Un signe ?
Peut être, car cette période fut l’occasion de trouver notre nouveau compagnon de voyage, notre Ookami, et de l’aménager (je vous en reparlerai plus en détail dans un autre article).
Une pause enthousiasmante qui nous a donné du baume au cœur et l’envie irrésistible de reprendre notre vadrouille.
Ce fut aussi l’occasion de fêter les 8 ans de Liam et de poursuivre la création de notre petite entreprise Wolfpack Edition.
De nouveau confinés
Le deuxième confinement fut toujours très confortable. En effet, nos amis dans l’Aube nous ont prêté un gîte pour vivre la période hivernale au chaud. Nous avons beaucoup travaillé et nous nous sommes mobilisés pour la préservation de la liberté d’instruction.
De plus, outre les fêtes de fin d’année, nous y avons fêté les 5 ans de Maïa, les 38 ans de Yannick et les 10 ans de Luna.
Nos louveteaux ont aussi été ravis d’accueillir la neige à deux reprises. L’occasion de jeux, mais aussi de bons chocolats chauds.
Et puis, mi février, nous sommes partis. Trop en manque de notre vie nomade, d’un plongeon dans la nature, de nouvelles découvertes. Notre meute avait besoin de retrouver sa liberté !
Notre vie nomade a donc repris avec beaucoup de joie et d’enthousiasme pour l’ensemble de notre meute. Nous reprenons les routes pour de nouvelles vadrouilles ! Nous avons hâte de partager nos aventures avec vous !