Nous arrivons à Oulan-Bator en fin d’après-midi avec notre problème de pneu. Et grâce à notre ami Mongol Tuvshuu (que nous avions rencontré en Inde), nous nous rendons dans un garage qui va s’occuper de notre souci. Enfin, de jante en fait. Encore une fois (tu te souviens, en Chine ?). Il se lance alors dans une soudure, mais il craint que cela ne soit pas suffisant. Alors, en attendant de trouver une solution, il nous met une chambre à air. Et, en parallèle, il se lance dans la recherche de nouvelles jantes pour remplacer les nôtres. Affaire à suivre…

Nous quittons Oulan-Bator. Et après 1h de route, nous nous retrouvons près d’une rivière avec nos amis malaisiens près du village de Nalayh. Un lieu très chouette pour finir le week-end.
Dimanche matin, nous commençons la journée en douceur avec nos traditionnels pancakes dominicaux et une bonne session de travail.

En fin de matinée, le garagiste nous envoie un message. Il nous donne rendez-vous en début d’après-midi. Il aurait trouvé de nouvelles jantes. Alors, nous déjeunons rapidement et prenons la direction du garage. Mais nous n’avions pas vraiment prévu le trafic qui nous attendait !

Après 1h30 à rouler dans une circulation hyper dense, nous arrivons enfin au garage. Le garagiste semblait avoir trouver de nouvelles jantes pour notre Ookami, mais non… Elles ne font pas la même taille. Nous réfléchissons à une autre solution et appelons notre ami Arnaud du Domaine le Colombier en France (plusieurs cerveaux sont toujours utiles !). Il nous parle alors de cales intercalaires et de voir à en faire fabriquer par un métallier. Nous parlons de cette solution avec le garagiste qui n’a pas l’air de comprendre ce que l’on veut. Alors, nous lui disons que nous allons réfléchir et revoir avec lui. Mais, il nous annonce être absent la semaine qui vient. Pas de soucis, nous allons attendre.

Nous décidons alors de rester sur Oulan-Bator jusqu’à trouver une solution.
Pour la nuit, nous retrouvons nos amis argentins et singapouriens au pied du Zaisan Monument.

Ce monument a été construit en 1971 pour commémorer les soldats soviétiques tombés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été érigé à l’initiative du gouvernement mongol avec le soutien de l’Union soviétique.

À l’intérieur du Zaisan Monument, il y a une fresque qui représente des scènes de la coopération entre l’Union soviétique et la Mongolie. Elle dépeint des moments historiques importants, tels que des batailles de la Seconde Guerre mondiale et des événements diplomatiques entre les deux pays.

Lundi matin, une mission administrative nous attend pour la suite de notre vadrouille. Nous allons, avec nos amis Malaisiens, déposer nos demandes de visas de transit pour la Russie. Bon, cela ne se passe pas comme prévu. L’agent nous dit que notre dossier est bien complet, toutefois, il nous demande de refaire la demande en ligne en inscrivant plus de villes que nous allons traverser. Il nous invite alors à revenir le lendemain pour redéposer notre dossier.

L’après-midi, nous allons dans un autre garage dans lequel nos amis Singapouriens et Argentins sont pour faire des réparations sur leur véhicule. Nous expliquons notre problème de jante à Baggi, le patron. Il s’engage alors à s’occuper de nous. Rendez-vous pris dans deux jours.

Mardi, nous retournons à l’ambassade russe. Et c’est la bonne ! L’agent valide notre dossier et nous invite à revenir lundi prochain pour récupérer nos passeports.

Pour fêter ça, nous allons chez « Artisan Sourdough Bakery » pour manger des pizzas et sandwiches absolument délicieux !

Dans l’après-midi, nous profitons d’être à Oulan-Bator pour aller faire un tour au Muséum d’histoire naturelle. Le musée abrite des squelettes complets et des œufs de dinosaures, ainsi que des fossiles de dinosaures carnivores et herbivores, dont certains sont uniques au monde.

Outre les dinosaures, le musée propose des expositions sur la flore et la faune actuelles de la Mongolie. Nous découvrons les différentes espèces d’animaux qui habitent les vastes steppes, les montagnes et les déserts de Mongolie, ainsi que des informations sur leurs habitats et leurs écosystèmes.

Les enfants sont très interéssés par des échantillons de métaux précieux, de pierres semi-précieuses et d’autres formations géologiques.

Après cette chouette visite, nous quittons Oulan-Bator pour passer la journée de mercredi au vert.

Avant de nous y rendre, nous passons dans une water house pour faire le plein d’eau. L’eau potable est précieuse dans ce pays et les habitants n’y ont pour la plupart pas accès depuis chez eux. Alors, dans chaque village, il y a des petits bâtiments qui permettent à chaque habitant de venir remplir des bidons d’eau.

Nous revenons donc au bord de la rivière. Et mercredi, en fin de matinée, le garage nous appelle pour venir. Nous reprenons donc la route juste après le déjeuner.

Nous retrouvons nos amis Argentins et Singapouriens. Et nos louveteaux sont super heureux de retrouver leurs copains et, en plus, ils rencontrent les enfants des garagistes. De nouveaux amis entrent dans leur cercle !

Bon, cela traîne un peu, mais nous sommes bien installés. En fin d’après-midi, un des hommes vient démonter nos jantes. Ookami est sur cale … Entre temps, Yannick a appelé notre ami Lionel, l’ange gardien de notre Ookami. Pour lui, la solution est simple : souder le tour de chaque jante afin de les renforcer.

Les garagistes se lance alors dans la soudure de chacune des jantes. Toutefois, ils ont peur que cela ne soit pas suffisant. Surtout en pensant à la route qui nous attend pour rejoindre la Turquie. Alors, ils décident, en plus de la soudure, de coller de la chambre à air tout le long. Solution validée par Lionel. Nous leur faisons totalement confiance ! Les gars finissent le travail très tard dans la soirée. Les enfants dorment déjà et moi, je suis bien au chaud sous la couette !

Jeudi, nous restons au garage toute la journée. C’est l’occasion de changer nos pneus, car la qualité des pneus chinois ne nous mettent pas vraiment en confiance pour la suite. Baggi nous amène chez un petit marchand de pneus. Notre Ookami est chaussé avec de « vrais » pneus tous terrains qui vont pouvoir parcourir les pistes qui nous attendent !
Yannick remet en route également le chauffage de notre cellule. La dernière fois que nous nous en sommes servi c’est sur la Kunjerab Pass au Pakistan. Depuis, il patiente sagement. Yannick change la durite de diesel qui avait quelque peu souffert. Par ailleurs, il recâble le DC/DC, un appareil qui nous permet de recharger la batterie de notre cellule pendant que le moteur tourne. Nous sommes prêts à reprendre la route !!!