Notre défi zéro déchet … le bilan

Et voilà ! Le défi famille à énergie positive est terminé ! Et il aura été riche en enseignement !

Je vous rappelle le déroulé de ces 3 mois.

En janvier, nous avions continué à consommer normalement, sans changer nos habitudes. Le verdict avait été assez révélateur : 26.1kg d’ordures ménagères, 4.6kg de tri, 8.7kg de compost et 13.2kg de verre.

A l’issu de ce premier mois, nous avons décidé des engagements que nous allions prendre à compter du mois de février. Dans notre liste, nous passions aux couches lavables, nous accueillions de nouveaux colocataires, nous n’achetions que des bouteilles consignées et nous poursuivions nos efforts dans nos achats en vrac et en incitant notre fromager à préférer les bocaux.

Et nous avons respecté nos engagements et notre poubelle nous a remercié. Au total 5.4kg d’OMR, 1.1kg de tri, 4.76kg de compost et 2kg de verre soit une baisse de 80.64% de nos déchets (hors compost).

Pendant le dernier mois, nous avons continué nos efforts. Et, malgré la préparation de notre déménagement, nous sommes contents de nos résultats : 4.5kg d’OMR, 2.2kg de tri, 6.38kg de compost et 1.21kg de verre. Nous avons continué notre baisse de déchets avec -6.95% par rapport au mois précédent.

Pour comparaison, les habitants de la métropole nantaise jettent 311kg/an/personne de déchets quand, dans la famille Lamour nous ne jetons 27.12kg de déchet par an et par personne (nous étions à 150.51kg avant nos engagements)

Ces gestes, que nous avons mis en place, ne nous ont pas paru d’une difficulté extrême. J’entends déjà certains nous dire “c’est compliqué”, “je n’ai pas le temps”, “et les odeurs …”, “cela coûte cher” … Et bien, non, ce n’est pas compliqué. En fait, c’est plus une question d’organisation et de trouver son rythme et les bonnes habitudes.

Pour les couches lavables, les premiers jours ont été un peu chaotiques. Cela nous avait paru difficile en termes de manipulation mais aussi énergivore et chronophage. On a tenu bon et finalement aujourd’hui, après avoir trouvé notre organisation, on se demande pourquoi nous ne l’avions pas fait pour nos aînés !

Pour le vrac, facile quand on a notre boutique préférée à côté de chez nous et qui nous propose, en plus du vrac, des bouteilles consignées. Et pour les commerçants (comme notre fromager), la vendeuse nous regarde bizarrement la première fois, puis, au fur et à mesure de nos visites, prend notre bocal et le rempli sans même faire une remarque. Elle a même pris son habitude pour la pesée.

 

Quant à nos colocataires ? Ils se portent à merveille ! Nous leur donnons à manger régulièrement en respectant bien les quantités et les éléments à leur donner. Et cela ne sent rien ! Ils ne pourront pas nous accompagner en Martinique par peur qu’ils ne supportent pas le voyage. Nous leur avons trouvé une belle maison dans laquelle ils seront choyés !

Et pour le prix, nous n’achetons que le nécessaire. Et en consommant aujourd’hui bio, local et zéro déchet, notre budget alimentation n’a pas augmenté bien au contraire. Nous avons dit adieu aux grandes surfaces qui incitent à dépenser toujours plus en proposant quantité de rayons inutiles et qui font augmenter le ticket final !

 

Nous sommes contents d’avoir pu participer à ce défi avant de partir. Nous avons pu prendre conscience à la fois de l’enjeu écologique de nos gestes mais aussi du bénéfice dans notre porte-monnaie.

Ce sont finalement nos petits gestes qui permettront à notre monde d’aller mieux !

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