Les petites bêtes
Aujourd’hui je voudrais vous parler des “petites” bêtes, je leur mets des guillemets car ici elles sont plutôt balèzes. Entre les blattes volantes d’une bonne dizaine de centimètres et les papillons de nuit géants de 20 centimètres, nos amis à plein de pattes de métropole font pâle figure !
Et je ne parle pas de la scolopendre, j’en ai croisé 4 petites. Non contente d’être moche elle est du genre craintive/agressive et fait plutôt mal. On se méfie d’elles et on vérifie bien les lits chaque soir car elles aiment s’y loger.
Ni des fameuses “matoutous”, les mygales de l’île, peu dangereuse mais bon, ce sont des araignées donc je ne serai pas triste de ne pas en voir !
Mais on va parler d’une bête vraiment petite cette fois, nommée le “yen-yen”, ce petit moustique. Déjà comme c’est un moustique c’est pas mon pote mais il est encore pire que ceux de la métropole. Il est petit donc déjà tu as du mal à le voir arriver, en plus comme il est petit il pique hyper vite. De plus, comme les moustiques aiment le chaud/humide et que c’est le climat constant, ils sont bien ici. Si à ça on rajoute notre petite peau toute douce et moelleuse de métro, je pense qu’ils sont comme des enfants devant une assiette de frites !
Et non, Sylviana n’a pas la varicelle, c’est juste que ces sales bêtes te piquent tellement que même si les piqûres sont petites, les démangeaisons sont insupportables. Et les piqûres se comptent en centaines … parce qu’ici les moustiques n’ont pas peur, même en pleine journée ils te piquent. Tu prends ton thé le matin et eux te sirotent par la même occasion !
Donc on a deux problèmes : les piqûres qu’il faut apaiser et ces machins qu’il faut exterminer éloigner.
Notre premier souci trouve sa solution grâce à l’aloé véra, plante bienfaitrice qui résous mille maux dont ceux que nous infligent les yen-yens. Nous l’utilisons en gel (Pur Aloé – Ciel d’Azur Labs, fabriqué en France et acheté chez Naturalia) et nous en avons une consommation presque industrielle, forcément ! Et nous utilisons aussi une huile de coco infusée au Roucou (répulsif) et des savons au Propolis pour l’un (soulagement des piqûres) et au Cassialata (pour la cicatrisation). Nous les avons trouvé aux Trois Îlets, dans une petite savonnerie artisanale : la savonnerie antillaise
Pour notre second problème nous allons chercher dans les habitudes locales : la raquette !
Ce sport est un peu particulier car ici c’est le moustique qui va servir de balle et que la raquette est électrique. Violent ? Oui je suis d’accord, au début je ne voulais pas de cet objet barbare , mais au bout de deux semaines je trouve qu’ils ne sont pas plus mignons que nous avec nos raquettes. Ici on trouve ces raquettes dans toutes les grandes surfaces ! Les moustiques nantais n’auront qu’à bien se tenir car nous ne les laisserons pas ! Je tiens à ajouter aussi que franchement, tu y prends un malin plaisir …
À la chasse !