Idéalement situé sur les bords de la plage de l’anse Figuier, ce petit musée nous parle de l’histoire de la Martinique, depuis les Amérindiens jusqu’au années 60, en passant par l’esclavage.

Les photos n’étaient pas permises.

Créé en 1993, il est situé dans l’ancienne distillerie de Ducanet, sur un site archéologique Arawak.

Il s’intéresse au mode de vie des amérindiens et présente un grand nombres d’objets du quotidien et des maquettes de belle qualité.

Une première partie nous parle de la situation des populations amérindiennes au début du 17ème siècle. Elle est suivie un peu après d’une maquette d’un village amérindien, avec son chef le capitaine Pilote (d’où la ville tire son nom), où l’on observe les différentes occupations du village : pêche, filage du coton, chasse … On y parle aussi esthétisme, pétroglyphes et céramique.

Une seconde partie vient nous parler de la société martiniquaise blanche du courant du 17ème. On y apprend comment les terres ont été occupées pour les cultures destinées à l’Europe : indigo, coton et tabac. Quelques outils et de nombreuses pièces sont présentés.

Dans la troisième partie, c’est l’esclavage et la traite négrière qui sont abordés. Un très belle maquette de bateau, l’Aurore, nous expose comment était organisé le terrible transport des esclaves. On voit le traitement qui leur était réservé à bord avec des reproductions des fers par exemple. Bien entendu, on y parle aussi de l’évolution des cultures, qui prennent une dimension industrielle, pour l’exploitation de la canne à sucre, du café et du cacao. On voit aussi l’apparition des premières technologies dans le domaine avec les moulins et autres bâtiments industriels.

Bien entendu qui dit canne à sucre, dit rhum ! On parle de la fabrication de celui ci et de la distillerie de l’anse Figuier.

Ensuite vient la culture de la banane qui à fortement marqué l’île. On y voit aussi le jardin caraïbe, jardin qui sert à la fois de garde manger et d’armoire à pharmacie !

Dans l’escalier qui mène à la suite du musée, c’est l’habitat qui est abordé, de la case à la maison de maître en passant par l’habitat urbain.

À l’étage l’exposition aborde la Martinique du 20ème siècle : la vannerie, la menuiserie, les pratiques culinaires et le magico-religieux, tout y passe. Ensuite on voit de belles mises en scènes de la vie quotidienne avec des pièces de très belle qualité.

Une petite expo à part nous parle de Joseph Zobel (sa bio sur Wikipedia), auteur de “La rue cases-nègres”, qui parle de son enfance. Une reproduction de son espace de travail est exposée.

Dans un second bâtiment, une petite exposition photo de Jean-Marie Renaud nous parle des années 60 à travers “Convivance martiniquaise dans les années 60”. Une série de très beaux clichés pour finir cette visite.