Aujourd’hui nous nous sommes mis en mode rando ! Préparés comme des pros en tongs et petites sandales nous étions au taquet … les boulets !

Bon, trêve de plaisanterie, la forêt de Montravail est une forêt domaniale dans le nord de Sainte Luce qui n’a rien à envier aux forêts de la métropole. Elle est très arborée et semble être un véritable paradis pour les randonneurs !

Situé à 250m d’altitude, c’est un massif de 75 hectares de type tropical très bien organisé avec plusieurs circuits qui permettent de déambuler en son sein pour mieux le découvrir.

On y trouve une très belle variété de fleurs, comme le balisier par exemple, et d’arbres, comme le mahogany (acajou) ou encore des pins caraïbe.

Mais surtout on y trouve un spécimen unique très particulier : le fromager. Rien à voir avec le fromager ligérien Beillevaire, celui ci est bel et bien en bois et il est imposant. Avec ses 5 mètres de circonférence pour 1,70m de diamètre et 45 mètres de hauteur, il se distingue complètement des autres. Cet arbre fait partie de l’espèce des baobabs et il est originaire de l’arc antillais. Il a été introduit en Asie et à Madagascar. Il peut mesurer jusqu’à 60 mètres ! Il produit le fameux “Kapok”, une sorte de coton qui servait de rembourrage pour les gilets de sauvetage ou les matelas/oreillers, mais aussi pour les marionnettes des parents de Sylviana par exemple ! Il est aussi entouré de légendes, comme celle d’être habité par des esprits qui lui a valu le nom d’arbre à zombis, les indiens Caraïbes ne l’utilisaient pas car ils pensaient que le coton hanterait leur sommeil.

Nous y avons aussi croisé les incroyables sensitives, de leur vrai nom “Mimosa pudique”, ses feuilles ont la particularité de se rétracter quand on entre à leur contact. Les enfants les ont trouvées fort amusantes.

Le chemin est aussi agrémenté de quelques œuvres sculptées en bois qui font écho à l’art et la culture caribéenne avec pour thème l’héritage (le site).

Nous avons beaucoup aimé cette escapade, même si nous nous étions bien mal équipés ! Nous y referons très certainement un tour. C’est toujours agréable de tendre à trouver cette communion avec la nature qui nous entoure, là rien ne vient entraver le moment, rien ne vient troubler la rencontre, on est envahi par la grandeur de la nature.