Aujourd’hui, on part en voyage !

Le mot n’est pas mal choisi comme la traversée de l’île en voiture de bon matin est plutôt embouteillée généralement, il nous aura fallu près de 2h quand même ! Nous avons pris la route côtière, pour profiter de magnifiques paysages comme nous avions un soleil radieux.

Nous longeons donc cette côte atlantique depuis Le Robert jusqu’à Grand’Rivière.

Les paysages dans un premiers temps très classique je dirai, avec des villes et de belles plages, évoluent à mesure que nous avançons vers le nord pour devenir d’immense champs de plantations, la banane et la canne à sucre sont largement représentées bien entendu.

Puis nous passons Le Lorrain, là nous changeons d’univers ! Les habitations font place à une forêt sauvage, vierge et luxuriante. Quelques points de vue offrent un paysage particulier, entre forêt et océan, que l’Homme ne semble pas chercher à dompter, du moins pour le moment.

Les routes sont étroites, on ne peut par moment pas passer à deux voitures, mais ici, en pleine semaine, nous n’avons presque croisé personne !

Puis le voilà, souvenir de Sylviana, ce pont, signe que nous entrons à Grand’Rivière.

Là nous continuons d’avancer un peu, en traversant le bourg, pour arriver au bout de la route. Parce que c’est littéralement l’extrémité de celle ci. Le seul passage qui continue se fait à pied pour rejoindre le côté Caraïbe de l’île.

Nous laissons la voiture et partons découvrir la plage.


Inédite, elle est à la rencontre de l’Atlantique et de la Caraïbe, les vagues assez belles nous le rappellent, ici ces deux géants se rencontrent sous les yeux de la Martinique et de la Dominique, que nous apercevons au loin car elle n’est qu’à 25 km !

Le sable aussi est particulier, c’est notre première plage de sable noir. Ce sable volcanique est envoûtant, il est irisé par moment et brillant comme des diamants sous le soleil. C’est une expérience très troublante pour mes habitudes métropolitaines, qui sont déjà mise à rude épreuve rien que sur les plages de galets que j’ai croisé en Normandie il y a quelques années !

Bien entendu les enfants n’ont pas forcément aimé ce sable “sale” mais ils ont quand même accepté de jouer dedans !

Alors il faut être prudent : sable noir + soleil = sable vachement chaud ! Je me suis à moitié brûlé les pieds tellement il était chaud !

Nous remontons ensuite dans le bourg.
Une jolie petite église fait face à la mer. Sobrement décorée, elle est dans la lignée des églises de l’île, joliment fleurie et avec ses lustres à pampilles qui scintillent de mille feux lors des messes.

Nous prenons un petit chemin vers la “Vierge des marins”. La route pour y arriver est très pentue, surtout compte tenu de la chaleur ! Mais une fois là haut, la vue est splendide. Un véritable panorama sur le bourg et l’océan.

Petite pause le temps du déjeuner, qui sera suivie … de la pluie. Nous sommes content d’avoir eu le temps de visiter un peu avant car ça gâcherait un poil le plaisir.

Heureusement le soleil reviendra un peu plus tard, pour nous accompagner sur le chemin du retour en direction cette fois des terres vers Ajoupa Bouillon pour s’approcher de la Montagne Pelée, cette géante si fascinante !

Voyez cette vue hallucinante depuis la montagne :

Nous étions en plein DANS les nuages ! Ce qui nous a donné une nouvelle idée de sortie à faire, mais cette fois couvert parce qu’en haut, ça caille comme au Pôle Nord, il ne faisait que 21° !

Nous avons poursuivi notre descente à Morne Rouge avec la “Maison des volcans” pour finir notre journée tranquillement.