Pendant notre petite sortie à Sainte Marie, impossible de ne pas passer à la distillerie Saint James (prononcer Djaimsse) et de son musée du rhum. Rhum très répandu en métropole, son histoire l’est moins, nous allons donc y remédier !


C’est en 1765 que Saint James s’installe à Saint Pierre, de l’autre côté de l’île. C’est une prestigieuse famille du Royaume-Uni qui lui donne son nom, afin d’être exporté vers la Nouvelle Angleterre, les Etats-Unis d’aujourd’hui.
Après l’éruption de la Montagne Pelée en 1902, la distillerie est centralisée à Sainte Marie.
La marque Saint James ainsi que le design de la bouteille, carrée, sont déposés en 1882.
Saint James élabore aujourd’hui la plus grande gamme de “rhums agricoles”.

Le “musée du rhum” (sponsorisé Saint James !) prend place dans une ancienne maison coloniale et il est très fourni !
Au rez de chaussée, de nombreuses pièces servant à l’élaboration du rhum sont présentées comme des alambics, des plateaux de colonnes, mais aussi des bouteilles anciennes.



À l’étage, cela devient plus intéressant ! Nous arrivons sur une maquette de la distillerie d’époque, plutôt bien réalisée qui nous montre les principaux bâtiments. Des outils d’époques sont aussi exposés.

De larges vitrines nous montrent des documents, des bouteilles et des produits en rapport avec Saint James comme des flasques, des plaques et autres affiches.
Une nous parle aussi de 1902 avec des coupures de presses et aussi quelques bouteilles qui ont fondu sous la chaleur de la nuée ardente, très impressionnant !

Un film est proposé aussi, qui raconte préparation du rhum.
Après cela, nous nous dirigeons vers la “maison de distillation”.

Cette maison est un musée des appareils utilisés pour la distillation. On y voit de nombreux alambics, des colonnes de distillation et tout une collection d’objets d’époque.



Il y a aussi à l’étage un bureau, probablement celui du maître.
Mais c’est en bas que se cache un trésor, à côté de la cave et de ses fûts, une petite pièce, assez sombre, la cave à millésimes de Saint James, une collection très impressionnantes de millésimes récents et remontant jusqu’à 1885 !

Petit tour après pour la dégustation, au programme “Cuvée d’Exception”, “Hors d’âge” et un millésime 2000.
À mon goût, rien ne m’a franchement parlé. Je reste donc sur ma soif. Tant pis !
Un petit train propose aussi une ballade pour aller voir les champs de canne, il permet d’explorer la plantation pleinement, mais ce n’est que le matin, 10h et 11h30 !