Quand nous avons décidé de partir à l’aventure pour découvrir le monde, nous savions que cela demanderait de la préparation, de l’organisation et des nouvelles habitudes à adopter !
Après avoir acquis notre matériel de base, il nous restait à le tester ! Nous savions déjà d’où nous partions : Alès. Comme c’est la ville où est basé Naït Up, nous sommes partis chercher notre équipement directement à l’atelier. Avec moins d’un mois devant nous (retour à Nantes compris), cette date marquait le début de ma formation.
Avec un temps limité, nous ne pouvions pas partir très loin et nous ne voulions surtout pas courir. Un mois peut sembler long pour découvrir de nouveaux endroits, mais notre nouveau mode de vie nomade nous pousse à prendre notre temps. Nous nous sentons comme des escargots, avançant tranquillement, observant doucement et s’arrêtant quand bon nous semble, car notre maison est toujours avec nous.
Nous avions donc la possibilité de partir dans un pays limitrophe du sud de la France. Les enfants ayant récemment découvert Dali à Nantes, nous avons décidé de visiter la Catalogne, une région qui a profondément influencé l’artiste-génie.
Nous avons commencé par Cadaquès, ville où Dali a vécu et qu’il aimait tant. Cette ville regorge de beautés à découvrir dans ses petites rues tortueuses. Nous avons également exploré le Cap de Creus, le point le plus à l’est de la Costa Brava.
Ensuite, nous avons passé Roses et sommes descendus vers le sud pour admirer Tossa de Mar, une ville marquée par l’histoire, avec un centre-ville magnifique et de nombreux vestiges.
Notre périple nous a ensuite conduits à Barcelone pour deux jours imprévus. Cette ville immense à l’architecture unique mêle avec justesse styles anciens et contemporains. Nous avons été marqués par Montjuic et son palais, ainsi que le stade olympique. Mais le moment le plus marquant de notre visite a été la Sagrada Familia !
Nous sommes remontés tranquillement vers le nord pour visiter Gérone, avec sa cathédrale, ses petites rues sinueuses et ses remparts.
Enfin, nous nous sommes plongés dans l’univers dalinien en visitant le château de Pubol, avant de terminer notre périple à Figueras. Nous y avons visité le Musée du jouet de Catalogne. Et surtout le Théâtre-Musée Dali, conçu par le maître lui-même pour abriter une partie de son art.
Nous avons conclu notre voyage par une visite du marché de Figueras, pour nous imprégner une dernière fois de l’atmosphère catalane avant de passer la frontière.
Certaines choses nous ont marqués lors de ce voyage en Catalogne :
Tout d’abord, la forte identité catalane, distincte de l’identité espagnole. Partout dans les rues et sur les routes, nous avons vu des drapeaux catalans, des affiches “Sí” et “Llibertat presos polítics”, ainsi que des rubans jaunes noués partout. La question de l’indépendance catalane est un grand débat, et le gouvernement espagnol ne cède rien. Certains dirigeants catalans sont exilés, comme Puidgemont, réfugié en Belgique. Cette question suscite certainement beaucoup de tensions. Par ailleurs, nous n’avons vu qu’une maison arborant le drapeau espagnol pendant tout notre séjour.
Ensuite, le Caganer. Cette curiosité catalane représente un personnage en train de faire ses besoins. Il est présent dans les crèches de Noël, symbolisant la fertilité de la terre. À l’origine, le Caganer était un paysan portant le chapeau traditionnel catalan, la “barretina”. Aujourd’hui, on le trouve sous les traits de personnalités politiques, de célébrités ou encore de personnages divers. Les Catalans semblent bien s’amuser avec cette tradition. Comme en témoigne le dicton “Menja bé, caga fort !” (Mange bien et fais caca dur !).
Enfin, les poubelles. L’organisation du tri des déchets en Catalogne nous a agréablement surpris. Les rues sont dotées de nombreux conteneurs pour les ordures ménagères, le papier/carton, le plastique, le verre et même les déchets organiques pour le compost. Cette pratique rend le tri des déchets très pratique et efficace.